FABRICATION

Spécialistes du pinceau d’art depuis 1779

La partie la plus importante d’un pinceau fin est le poil. Lorsqu’on regarde un poil, on observe le « corps » qui va de la « racine » à l’extrémité pointue appelée la « fleur ».
C’est elle qui détermine la finesse d’un pinceau, elle doit rester intacte et ne jamais être coupée.

Avant de commencer la fabrication des pinceaux, tous les poils d’une « botte » doivent être à même niveau sur la fleur.

Pour cela, on utilise des machines à vibrer.
Le poil est placé dans des cercles métalliques en-dessous desquels des plaques montent et descendent très rapidement.
Pour aider certains poils à glisser, on les saupoudre de plâtre.

Puis le poil est inséré dans un premier moule en laiton cylindrique à fond épais et plat que l’on tape rapidement sur une plaque de marbre pour « descendre le poil » sur la fleur.

Le poil est alors prêt pour la fabrication des pinceaux à bout carré.
Pour les pinceaux bombés ou pointus, on utilise un deuxième moule, à fond bombé.
Une fois le poil descendu, on le serre côté racine avec un lien en fil de lin.

C’est en faisant rouler la « mèche » entre les doigts qu’on lui donne une forme plus pointue.
Mais encore faut-il assembler ces poils convenablement, et c’est le fruit d’une longue tradition brossière dont nous pouvons nous enorgueillir.

La finesse de la fleur varie selon la nature du poil.
Plus elle est fine, plus le poil est cher.
Les autres caractéristiques importantes du poil sont le « ressort », sa capacité à revenir droit après avoir été courbé, et la « capacité de rétention », son effet réservoir.

Il existe également de nombreuses variétés de fibres synthétiques qui s’apparentent de plus en plus au poil naturel.

La fabrication des pinceaux se fait de la même façon. La dextérité de l’ouvrière est fondamentale et ne s’acquiert que par des années d’expérience…

ACTUALITÉS

NOTRE HISTOIRE

1779 : Création à Paris de la Maison Cherion & Samuel, un des tous premiers ateliers de fabrication de pinceaux du monde occidental.

1840 : Rachat par Gabrielle Bullier, dite « Veuve Bullier » mais en réalité divorcée, qui doit maintenir son statut de bourgeoise.

1852 : Reprise par son fils, Jean-Pierre Gabriel Bullier, horloger de formation et dans l’entreprise depuis 4 ans.

1855 : Première distinction à l’Exposition Universelle (la qualité des pinceaux Bullier sera à nouveau récompensée aux Expositions Universelles de 1878, 1889 et 1900).

1866 : Jean-Pierre Gabriel transfère la manufacture à Saint-Brieuc

après avoir racheté une fabrique à Morlaix (année de l’arrivée du train à Saint-Brieuc).

1870 : Son fils Charles-Léon prend la direction de la manufacture à son décès.

1909 : La manufacture est transférée dans ses bâtiments actuels, boulevard Laënnec.

1919 : Pierre, Louis et Alfred succèdent à leur père Charles-Léon lorsqu’il décède.

1926 : Création de la marque « Leonardo Da Vinci. »

1939 : Arrivée de Marcel, fils de Pierre et 5e génération.

1950 : Marcel prend la direction de l’entreprise.

1966 : Arrivée de Michel, fils de Marcel, qui supprime

le magasin de Paris et arrête la fabrication des pinceaux bâtiment.

1967 : Lancement de l’activité cosmétique.

1969 : Dépôt de la marque « Leonard. »

1979 : Michel et Henri, son jeune frère, prennent la direction de l’entreprise.

1995 : Stéphanie, fille de Michel et 7e génération, intègre la société.

2005 : Michel part à la retraite, Stéphanie devient DG et son oncle Henri, Président.

2011 : Obtention du label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) Ouverture d’un bureau en Chine.

2012 : Rachat de la société par Stéphanie et départ à la retraite d’Henri.

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du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30.

BULLIER SAS – Pinceaux LEONARD
37 Boulevard Laennec – 22000 Saint-Brieuc
leonard@bullier.fr

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